La transition énergétique est au cœur du combat contre l'urgence climatique, et l'hydrogène vert est l'une des solutions pour un avenir durable. Voici l'histoire et la vision de Louis-Arnaud Péchenart, Consultant Senior chez ACE Energie.
J’ai travaillé dans le domaine de l’hydrogène chez Atawey. Cette expérience a été structurante pour moi, car elle m’a sensibilisé aux enjeux environnementaux et au potentiel de l’hydrogène. Elle a également été décisive dans la suite de mon parcours, me permettant de m'interroger sur la pertinence des solutions hydrogène et de déterminer dans quels contextes elles sont les plus adaptées.
Aujourd’hui, je suis consultant senior chez ACE Energie. Notre mission principale est d’accompagner nos clients dans leurs enjeux liés à l'énergie et au climat, par exemple dans la définition d’une stratégie de décarbonation ou pour optimiser leur performance énergétique. Nous explorons également les enjeux liés aux réglementations, comme l’EU-ETS, le marché du quota carbone en Europe. Nous aidons nos clients à trouver les meilleures solutions, en mettant par exemple en concurrence des solutions d’hydrogène décarboné avec d’autres options comme les batteries, les biocarburants ou le gaz renouvelable. Notamment pour les industriels dans le secteur de la sidérurgie :, nous avons aidé un client déterminer la meilleure solution de remplacement du charbon, en comparant le gaz naturel et l’hydrogène. En résumé, nous accompagnons nos clients sur des sujets complexes pour accélérer la transition écologique.
Ma « piqûre d’araignée » a été ma prise de conscience climatique au cours de mon expérience chez Atawey, en particulier grâce à mes échanges avec le CTO, Pierre-Jean Bonnefond. Ces discussions m'ont permis d'élargir ma vision sur ces sujets.
Ce qui m'a donné envie de me spécialiser dans le conseil énergie climat, c'est le potentiel de l’hydrogène, qui m'a semblé prometteur, mais uniquement pour certains usages. Parfois, l’hydrogène n’est pas pertinent car il existe des solutions alternatives plus compétitives. C’est pourquoi je travaille aujourd'hui dans le conseil : je veux identifier les meilleures solutions pour atteindre les objectifs de décarbonation de la France.
Notre ennemi, c’est le temps qui passe. Nous sommes dans une course contre la montre face au réchauffement climatique. Avoir plus de temps nous permettrait de faire plus, d’accompagner davantage de personnes et de sociétés à planifier des stratégies à long terme, ce qui nous permettrait de mieux gérer une situation complexe.
L’hydrogène est un enjeu majeur dans la politique française de transition énergétique. Aujourd’hui, toutes les solutions sont mises en compétition afin de déterminer, dans chaque cas de figure, laquelle est la plus performante économiquement, celle ayant le plus faible impact environnemental et la plus adaptée.
Mon mantra est de prioriser les usages de l’hydrogène pour la décarbonation, car certains secteurs n'ont pas vraiment d'alternative pour atteindre le zéro carbone. Par exemple, dans l’industrie de l’aciérie, il existe deux possibilités : la capture et le stockage de carbone ou l’utilisation de l’hydrogène.
Si je devais n’en retenir que trois, je dirais :
Chez ACE Énergie, nous avons une approche holistique. Nous examinons toutes les opportunités. Notre expertise technique et notre engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique nous tiennent à cœur, et nous abordons toujours les sujets avec ce prisme, qui est l’identité de l’entreprise.
Nous ne nous contentons pas simplement de promouvoir l’hydrogène comme alternative, nous étudions plutôt la pertinence environnementale des solutions disponibles les unes par rapport aux autres. Nos recommandations se portent et se porteront toujours vers les solutions de décarbonation les plus pertinentes en fonction des besoins spécifiques de nos clients.
Si j’étais un super-héros, je serais peut-être Flash dans le cadre de mon travail. La problématique pour moi, c’est le temps. Pour lutter contre le changement climatique, la capacité de Flash à penser vite, à courir vite, à produire vite et à travailler plus serait une bonne métaphore de mon engagement à essayer d’accélérer la transition énergétique. Je travaille pour atteindre des objectifs de réduction des émissions dans des délais serrés. Plus le temps passe, plus on se rend compte que c’est vraiment une course contre la montre.
Pour conclure, l’hydrogène fait partie d’un ensemble de solutions énergétiques cruciales pour notre avenir, afin de réussir la transition énergétique en tenant compte des impératifs environnementaux et économiques. J’invite tous les acteurs à se mobiliser pour trouver les meilleures solutions pour lutter contre le réchauffement climatique. Il ne faut pas se fermer de portes ni foncer tête baissée vers des solutions. Il est important de prendre le temps d’identifier les enjeux et les opportunités associés à l’ensemble des solutions, et d'être moteur dans cette transition.
Il est facile d’attendre et de voir ce que font les autres, mais il est plus difficile et gratifiant de voir un industriel prendre l’initiative d’adopter une solution parce qu’elle s’est révélée pertinente, même si cela implique de prendre des risques et d'être un peu en avance sur son temps.
Chaque héros a une histoire extraordinaire - c'est celle de Thibault Léonard, ingénieur et chef de projet hydrogène chez Moviatech, qui a baigné dans l'hydrogène depuis le début de sa carrière.
Passionné de voitures, j'ai fait mes études dans une école d'ingénieur automobile et je me suis spécialisé dans les nouvelles énergies et l'environnement. Puis, il y a deux ans, j'ai commencé ma carrière chez Moviatech sur un projet hydrogène.
Ma rencontre avec Moviatech. Et plus particulièrement avec Sylvain Jourdy, CEO de Moviatech, qui m'a présenté son projet - c'est sa vision qui m'a inspiré ! Je connaissais l'hydrogène, bien sûr, et les perspectives que cette nouvelle technologie ouvrait pour la mobilité. Le moteur à combustion interne a atteint ses limites en termes d'acceptabilité environnementale. Ce qui m'a intéressé chez Moviatech, c'est l'approche centrée sur l'utilisateur, qui fait tout ce qui est nécessaire pour faciliter l'adoption et lever les obstacles, ce qui permettra à l'hydrogène d'être utilisé par tous.
Les idées préconçues et les obstacles associés à l'hydrogène. J'essaie de faire passer le message et de transmettre ce que je crois : l'hydrogène est utilisable dès maintenant ! Des projets sont en cours, c'est opérationnel - nous l'avons prouvé en faisant le tour de France en voiture à hydrogène en 2020.Certaines personnes ne savent même pas que des véhicules à hydrogène circulent déjà sur les routes!Moviatech essaie donc de faire tout son possible en termes d'éducation, car la technologie est encore peu connue. Il faut réexpliquer que les véhicules sont électriques, que l'hydrogène est stocké sous forme de gaz, qu'il n'est pas dangereux...
Moviatech est convaincu qu'il s'agit d'une solution d'avenir, pour certaines utilisations : véhicules lourds, trajets longue distance, ...Le plus important est vraiment que l'hydrogène soit le plus vert possible, car l'objectif ultime est bien sûr d'utiliser de l'hydrogène sans carbone.
Chez Moviatech, nous voulons faciliter au maximum la vie des utilisateurs de véhicules à hydrogène et supprimer les contraintes liées à la conduite de ces véhicules. Les véhicules à hydrogène reproduisent tous les avantages des véhicules à moteur thermique (autonomie, temps de ravitaillement) et des véhicules électriques à batterie (silencieux, propre) mais il faut encore simplifier toute la logistique liée à leur ravitaillement.
Dans les courses d'endurance, nous voyons déjà de grandes initiatives. Green GT participe aux 24 heures du Mans avec un véhicule à hydrogène. GCK va participer au rallye Dakar avec un véhicule à hydrogène. Voir une course spécialisée avec des véhicules exclusivement à hydrogène serait une étape vraiment fantastique.
Chaque héros a une histoire extraordinaire - c'est celle de Phil Sharp, CTO & cofondateur de Genevos, qui travaille dans le domaine de l'hydrogène depuis 2015.
Je suis ingénieur mécanique de formation, spécialisé dans les matériaux composites. J'ai travaillé dans le secteur des turbines éoliennes, mais j'ai surtout été skipper de course au large en solitaire avant de m'intéresser à l'hydrogène.
Le désir de naviguer sans émettre de CO2. Mon parcours vers le zéro émission a commencé en 2005 lorsque j'ai participé à la Mini Transat en solitaire entre la France et le Brésil (le "Mini" est un voilier de course de 21 pieds). Quelques jours avant le départ, le générateur qui fournit l'électricité à l'ensemble du bateau est tombé en panne. Je devais rapidement trouver une solution fiable et durable. J'ai décidé d'installer des panneaux solaires que j'ai montés sur des serpillières de Leroy Merlin ! J'ai terminé quatrième sur 84 participants et mon bateau est le seul à avoir parcouru les 4 000 milles nautiques sans utiliser d'énergie fossile. C'était une expérience extrêmement enrichissante ! Plus loin, notre équipe a lancé un projet zéro émission baptisé OceansLab, avec comme point d'orgue la course autour du monde en solitaire et sans escale, le Vendée Globe 2024. L'hydrogène était la solution, car les batteries étaient trop volumineuses et trop lourdes. Nous avons donc commencé à développer un module d'alimentation en hydrogène. En 2024, nous voulons être le premier bateau de course à terminer le Vendée Globe sans carburant fossile à bord. Ce sera une démonstration significative des capacités de la technologie de l'hydrogène et, surtout, cette nouvelle pratique pourrait être reproduite pour nous aider à gagner collectivement la course contre le carbone.
J'aimerais vraiment que nous sortions rapidement du paradigme du moteur à combustion. Nous avons réalisé que l'industrie maritime est très en retard en termes de transition énergétique par rapport à d'autres domaines et qu'elle représente pourtant 3 % des émissions de gaz à effet de serre [mondiales]. C'est plus que l'aviation !
Bien sûr, l'hydrogène a un bel avenir devant lui, même si plusieurs solutions seront nécessaires pour atteindre nos objectifs en matière d'émissions zéro. En fait, je dirais même que l'hydrogène n'est pas l'avenir mais le présent - si nous voulons commencer à agir aujourd'hui, l'hydrogène est vraiment la réponse.
Pour accompagner véritablement nos clients dans leur transition énergétique, Genevos offre un service de bout en bout. Outre la fourniture d'une pile à hydrogène certifiée marine aux normes offshore et commerciales, nous proposons également des services d'ingénierie, incluant la conception, l'optimisation du coût total de possession (TCO) ou du poids, la gestion de l'énergie et la conception technique des navires à gaz.
Je remplacerais toutes les stations-service de combustibles fossiles par des stations-service d'hydrogène !
Chaque héros a une histoire extraordinaire - c'est celle de Peter Kuhn, développeur d'affaires pour l'hydrogène chez Stellantis, qui travaille dans le domaine de l'hydrogène depuis 2022.
J'ai commencé ma carrière il y a 26 ans chez OPEL en tant qu'ingénieur de transformation pour les véhicules utilitaires. Au début, je ne travaillais pas avec l'hydrogène, mais avec l'électricité, pour organiser le lancement commercial des véhicules utilitaires électriques en Allemagne. Je suis ensuite passé à la technologie de l'hydrogène et nous avons découvert qu'il s'agissait d'une histoire complètement différente. Mon rôle aujourd'hui est de promouvoir l'hydrogène et surtout d'accompagner la création d'écosystèmes hydrogène en Europe.
C'est une technologie puissante et en même temps silencieuse et calme lorsque vous conduisez. Je suis vraiment fasciné par le cycle de l'eau qu'il crée. C'est un élément naturel et propre qui est disponible partout (dans les quantités raisonnables dont nous avons besoin) et que nous rejetons à la fin du processus. Bien entendu, pour que cela ait un sens, il faut que l'hydrogène utilisé soit produit à partir de ressources renouvelables.
Le projet hydrogène, c'est vraiment repartir de zéro avec des règles du jeu différentes. Tout doit être réinventé, remis en question et adapté. C'est ce sur quoi nous travaillons en interne depuis plusieurs années et nous sommes très en avance, mais nous devons maintenant soutenir ce travail en externe - les infrastructures doivent être développées, les attitudes des clients doivent changer... Il faut y croire, persuader et entraîner les gens ! Il faut y croire, persuader et entraîner les gens ! Les modèles à moteur thermique seront arrêtés dans quelques années, en 2028 chez Opel, par exemple. Tout le monde le sait, il faut maintenant agir.
Stellantis est le premier constructeur à produire en série des véhicules utilitaires à hydrogène en Europe et il a démarré la production en 2022. En 2024, nous commencerons à produire à l'usine d'Hordain, où nous produisons aujourd'hui des fourgonnettes à moteur thermique (diesel) et électrique (batterie).
Je mettrais tout le monde d'accord - les stations-service, les constructeurs automobiles et les producteurs d'hydrogène vert - pour que l'hydrogène devienne la norme, ce qui ferait baisser les prix de manière significative et permettrait à un plus grand nombre de personnes de passer à cette énergie.
MacGyver. Il est intelligent et trouve toujours la bonne solution technique !
Chaque héros a une histoire extraordinaire - voici celle de Nolwenn Belleguic, directrice générale adjointe et responsable des ressources humaines et de la communication chez Lhyfe, qui travaille dans le domaine de l'hydrogène depuis quatre ans.
C'est Matthieu Guesné, notre PDG, avec qui j'ai eu la chance de fonder Lhyfe. A l'époque, je ne connaissais pas vraiment l'hydrogène, mais comme lui, j'étais prête à me battre pour l'avenir de mes enfants. Son projet, sa vision de l'énergie, son courage et son optimisme m'ont immédiatement séduit. Quatre ans plus tard, je suis plus que jamais impliqué dans un véritable combat pour faire enfin place à un modèle énergétique propre et vertueux, utilisant notamment l'hydrogène.
Notre rôle est extrêmement important. L'hydrogène est encore peu ou mal connu alors que le rôle qu'il peut jouer dans la transition énergétique est considérable. Il nous appartient donc de rendre ce nouveau sujet accessible et compréhensible et de tout mettre en œuvre pour permettre à la filière hydrogène renouvelable de se développer massivement et rapidement. Massivement, parce qu'il faut absolument remplacer tout ce qui génère des émissions de CO2 par des solutions propres. Rapidement, car compte tenu des enjeux, il faut agir vite. Notre travail consiste à expliquer l'hydrogène et ses usages de manière simple afin que chacun puisse se familiariser avec le sujet, le faire connaître et devenir acteur du changement. Plus nous rendrons le sujet simple à aborder, plus nous réussirons à en faire un sujet quotidien. Notre tâche consiste également à informer les décideurs et le grand public dans un secteur de l'énergie où le greenwashing est devenu un jeu... Beaucoup d'opérateurs font des déclarations et des promesses mais peu entreprennent VRAIMENT une transition totale. Chez Lhyfe, nous ne nous contentons pas de déclarer nos intentions, nous agissons.
Je me bats contre l'inertie, car nous pouvons changer les choses dès aujourd'hui. Nous pouvons révolutionner le modèle énergétique dès maintenant, grâce à tous ceux qui sont décidés à lutter contre le réchauffement climatique, avec ceux qui s'y mettent. Faire. Agir plutôt que parler. Ne pas remettre les choses à plus tard sous prétexte qu'elles prennent du temps - nous devons agir maintenant. C'est une bataille que nous devons tous mener. Lhyfe joue un rôle, comme tous les "héros".
Suivez votre intuition, écoutez votre intuition et FAITES LE PLONGEON !
Il est déjà en train de devenir la norme dans certaines régions à l'étranger. C'est déjà la norme pour des centaines d'entreprises qui ont compris la différence que peut faire l'hydrogène. Ce sera la norme, une fois pour toutes, lorsqu'il sera naturel de faire le plein d'hydrogène pour partir en vacances et rouler fièrement sans polluer.
Avec quelques gouttes de potion magique, je remplacerais toutes les plateformes pétrolières par des plateformes de production d'hydrogène renouvelable.
Chaque héros a une histoire extraordinaire, et c'est encore plus vrai pour nos héros de l'hydrogène. C'est l'histoire de Laurence Grand Clément, fondatrice de Persee et impliquée dans le monde de l'hydrogène depuis 10 ans.
J'ai eu un parcours classique après mes études à l'X et à l'Insead, avec des postes à responsabilité dans des grands groupes en France et à l'étranger. En 2012, j'ai décidé de changer de cap en participant à la construction d'un laboratoire de transition énergétique dont la mission était de penser l'énergie de manière globale, de sortir de la vision en silo par type d'énergie, afin de faire émerger de nouvelles solutions transversales et durables.
Dans ce laboratoire, OPEL, l'un des membres actifs, venait de mettre en circulation son premier véhicule H2, l'Ampera, et, à défaut d'être mordu par l'hydrogène, m'a au moins mis sur la voie de cette énergie pour la mobilité.
En tant que membre de ce groupe de travail, j'ai rapidement compris la nécessité d'envisager l'hydrogène de manière systémique, et c'est à ce moment-là que j'ai créé ma propre entreprise, Persee. J'ai immédiatement trouvé un client et un financement pour soutenir le développement de notre premier outil TedHy, et c'est à ce moment-là que j'ai vraiment pris pied dans le monde de l'hydrogène !
Mon premier client était Enertrag, un fabricant d'électrolyseurs qui utilisait l'électrolyse pour stocker l'énergie dans ses parcs éoliens. En Allemagne de l'Est, ils étaient parfois obligés de déconnecter les éoliennes du réseau, ce qui représentait une perte nette de productibilité d'environ 20 %. À l'époque, ils disposaient de la technologie nécessaire pour produire de l'hydrogène à partir de ce surplus d'énergie éolienne, mais ils n'en avaient pas encore développé l'utilisation (offtakers). Persee a piloté l'un de ces projets pour développer de l'hydrogène renouvelable à partir de l'électricité qui ne pouvait pas être injectée dans le réseau électrique.
Chez Persee, nous adoptons une approche systémique du déploiement de l'infrastructure de l'hydrogène. Concrètement, nous aidons à répondre simultanément aux questions suivantes :
Où déployer les infrastructures de l'hydrogène ?
Quel(s) type(s) d'infrastructure (technologie, dimensionnement) ?
Quel calendrier ?
Quelle échelle d'infrastructure (à court et moyen terme) ?
Les deux principales difficultés pour répondre à ces questions sont l'évolution constante du contexte technologique et l'incertitude du marché.
Notre rôle est d'aider les décideurs, grâce à notre expertise 100% Hydrogène et à notre capacité à modéliser très finement le fonctionnement des technologies de l'hydrogène, de la logistique de l'hydrogène, etc.
Je me "bats" contre ceux qui cherchent à perpétuer le statu quo carbone, en privilégiant la valorisation des actifs polluants existants, plutôt que de réinvestir leurs marges considérables dans des solutions énergétiques propres, même si elles offrent des retours financiers plus incertains. Je ne sais pas si ce qui m'horripile le plus, c'est la cupidité ou le manque d'humanisme. J'hésite...
Pour moi, l'hydrogène fait clairement partie de l'avenir. Mais je voudrais rappeler qu'il faut d'abord travailler sur :
la sobriété,
puis l'efficacité,
puis l'énergie renouvelable,
et ce n'est qu'ensuite que l'hydrogène renouvelable trouvera sa place.
Ce qui est certain, c'est qu'un avenir sans carbone sans hydrogène sera très compliqué, et qu'un avenir sans carbone sera également très compliqué.
Robin des mers, je volerais les revenus du pétrole et du gaz à leur source et les redéployerais en perles flottantes des mers (îles composées d'éoliennes et de production d'hydrogène).
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